Y'a des jours comme ça ...

Y'a des jours comme ça, où on préférerait rester au lit. Quoi que ...

... non, même pas au lit. Je m'ennuie, impression de perdre mon temps passé un certain moment...

Le genre de jour où on se dit qu'il est temps de se reprendre en main, le temps d'arrêter les conneries et de reprendre contact avec les gens (trop) longtemps délaissés. Ce genre de moment où, avec curiosité et une petite part de honte, on reprend son carnet d'adresses, et on regarde, page après page, les noms défiler...
Jusqu'au moment où, on en reconnait un, depuis longtemps laissé pour compte, plein de poussière tellement il a peu servi. Un numéro parmi tant d'autres, un numéro oui, mais surtout une personne que l'on a connue.

Là où ça devient plus grave, c'est quand la dite personne à qui appartient ce numéro fai(sai)t parti de vos amis, et pas simplement de vos connaissances. Mais si, vous savez, les gens sur qui on peut normalement compter, les gens avec qui on traine, avec qui on se raconte plein de trucs bien personnels, etc...
J'avoue tout, je plaide la culpabilité, j'ai longtemps délaissé certaines personnes, et ce à tort. J'ai pu en rattraper quelque uns, in extremis, heureusement. Des gens qui attendaient patiemment que je sorte de l'ombre et reprenne contact. Des gens à qui j'ai pu parler de mes trop nombreux soucis emmerdements (c'est moins poli, mais ça reflète plus la réalité) depuis le début de cette année. D'ailleurs excellent cuvée 2004, je crois que je m'en souviendrais souvent. Bref, je m'égare...
Tout ça pour en venir au fait que, certaines personnes encore présentes dans mon carnet d'adresses ne semblent pas vouloir me reparler maintenant. Ok, j'ai fait le mort pendant plus de 6 mois. Ok, j'ai pas repris contact, ok je suis coupable, victime de ma vie. Mais là où il y a quelque chose qui me choque, c'est que ce quelqu'un que je considérais comme un ami, proche de surcroît, fasse à son tour le mort. D'accord, c'est ce que j'ai fait. Mais bon, il est au courant de la situation, il aurait pu tenter le contact, sachant que je n'allais pas bien.

Bon, je ne vais pas virer dans l'égoïsme, il a peut être ses soucis. Il n'y a pas que le "moi je" qui traine dans ma bouche, mais on ne joue pas à ce jeu là très longtemps, c'est très vite lassant.

Tout ça pour dire, comme me l'a si bien fait remarquer une demoiselle qui m'est chère, que l'on est souvent surpris par ses amis et connaissances. Les personnes qui sont soit disant des amis ne le sont pas toujours, et il suffit qu'il se conjugue éloignement /problèmes/autres (rayez la mention inutile) pour les voir disparaître.
Tous ne sont pas comme ça, heureusement. Mais là où la surprise prend de l'ampleur, c'est qu'on découvre d'autres amis, que l'on ne classait que dans les connaissances avant. Des gens sur qui on ne pensait pas pouvoir se reposer, et qui, finalement son bel et bien là au moment où l'on est au plus mal...

Comme quoi, il faut vraiment se prendre des bûches dans la vie pour apprendre. Apprendre à regarder autour de soi, apprendre à reconnaître les gens qui sont là, et qui le seront encore en cas de coup dur.
Le tout est de savoir tirer les enseignements de ces galères, et ne pas recommencer la(es) même(s) bêtise(s)...

Publié le :
05/10/2004
Dans la catégorie :
Auteur :
Mathieu LESNIAK
Mathieu LESNIAK
Commentaires :
loranger
loranger
loin des yeux, loin du cœur...
06/10/2004 09:48:28
Mathieu
Mathieu
Ca résume pas mal, en effet. Mais ça n'excuse pas non plus.
06/10/2004 09:53:23
erianor
erianor
Il n'y a ni excuse, ni explication.
Il y une catégorie de gens que l'on retrouve après dix ans et dix milles kilomètres comme si on ne les avait jamais quittés et une autre que l'on perd à jamais en traversant la rue. Et le plus souvent, chacun d'entre nous appartient, tout à tour, à chacune de ces catégories.
06/10/2004 13:11:41
Sapho
Sapho
Jai écrit un post qui relate de loin ce sujet (http://jessysapho.blogspot.com/2004_08_01_jessysapho_archive.html#109184945095947169)

Toutefois tu émets un argument-clé si je puis dire en guise de réponse à ton post:
"Bon, je ne vais pas virer dans l'égoïsme, il a peut être ses soucis. Il n'y a pas que le "moi je" qui traine dans ma bouche, mais on ne joue pas à ce jeu là très longtemps, c'est très vite lassant."
06/10/2004 16:22:05
Mathieu
Mathieu
Pour Erianor :
En y repensant, clairement, les rôles changent en fonction des personnes à qui on a à faire. La vie nous incite d'elle même à faire le ménage il faut croire.

Pour JessY :
Oui c'est un argument clé. J'ai repris cette phrase au moins trois fois avant de la remettre dans sa version originale...
Mais j'ajouterais que la personne est au courant de ce qui s'est passé depuis le début de l'année. Alors peut être que lui aussi veut donner un coup de pouce au ménage naturel dont je parlais quelques lignes plus haut...
06/10/2004 16:55:36
erianor
erianor
Ca fait mal au bide mais cette sélection, progressive, permet de reconnaître ceux qui resteront des amis, ceux qui en valent la peine, même s'ils ne sont pas nombreux, même si on ne pensait pas à eux de prime abord.
06/10/2004 20:39:15
Sapho
Sapho
Nan pas sélèction progressive mais constante. Et parfois progressive dans la constance ;-)
Cyclique tout ça...

Quant à ceux qui s'effacent tout seul, suffit d'une bonne explication si on en a l'envie ou de laisser faire les "choses de la vie".

Et pour finir, toujours se souvenir pourquoi on a viré certains qui reviennent huhu.
07/10/2004 04:00:30
Mathieu
Mathieu
Bon, y'a du neuf, faudra que je trouve un moment pour rédiger un truc là dessus... La suite au prochain numéro
07/10/2004 22:49:04
erianor
erianor
A suivre :)
08/10/2004 14:58:43